• LE VIN ET LA SANTE

     

    Peut-on imaginer un seul instant un bon repas qui ne serait pas agrémenté d’un vin bien choisi, franc, honnête et de bonne qualité ?

    Toutes ces campagnes anti-alcool n’empêchent pas que l’eau actuellement en service pour la boisson, est de plus en plus polluée et indigeste. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire les journaux et de regarder la télévision.

    Est-il besoin de souligner qu’un bon vin, absorbé raisonnablement, ne produit jamais d’effet nocif sur l’organisme, contrairement à bien des médicaments classiques ?

     

    Tout est, évidemment question de mesure, pour l’usage du vin comme pour le reste. Le vin est un aliment. Un litre apporte de 800g à 900g d’eau (solution aqueuse), 20g à 30g de glucose et fructose, 5g à 10g de glycérine, 6g à 12g d’acides organiques divers, quelques grammes de potassium, du magnésium, du calcium, du fer, du zinc, etc…

    Il contient en outre, environ 250 composants chimiques naturels, dont : des vitamines B, C, (anti-scorbut), du sodium, glucides, protides, etc…

    N’oublions pas ce qu’a dit Pasteur : " le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons ".

    Les tanins, qui existent surtout dans les vins rouges, et à condition que ceux-ci soient absorbés à des doses modérées, favorisent l’amylase, donc la digestion.

    Les vins les plus pourvus en tanins proviennent de la région du Médoc et du Haut Médoc. Il ne faut pas confondre (comme les campagnes anti-alcool s’évertuent à l’incriminer) l’alcool qui est contenu dans le vin avec l’alcool qui résulte du produit de la distillation, tels que Whisky, Gin, Vodka, etc…

    Et puis, il y a la façon de boire : dans un estomac vide, l’alcool passe très rapidement dans le duodénum : en moins d’une demi-heure, il est absorbé par le sang, alors que si l’estomac est plein, l’absorption alcoolique ne se fera que plus lentement.

    On ne peut donc faire aucun rapprochement et aucune assimilation entre un vin honnête et une simple dilution alcoolique.

     

    Le Docteur Maury de la Faculté de Médecine de Paris, diplômé du Centre Homéopathique de France écrivait : " Le vin est un aliment, mais, il est surtout une médication adjuvante aux divers traitements médicamenteux. Il est nanti de qualités thérapeutiques établies. L’ingestion raisonnable de vin honnête, correctement choisi et adapté à votre cas, ne peut que produire des effets heureux. Un régime trop sévère, risquerait, en effet, de priver votre tube digestif de sa faculté normale de secréter les ferments indispensables à une bonne digestion et à une parfaite assimilation ; il pourrait vous conduire à la neurasthénie et à la dépression ".

    A titre d’exemple, il affirmait, et je le crois sincèrement, que le Champagne, produit naturel présentant des qualités spécifiques propres aux sols champenois, au microclimat et à la nature même des cépages, connaîtrait des applications multiples, que ce soit au cours des suites opératoires ou à l’occasion de maladies graves, en particulier des affections cardiaques.

     

    Il faut rappeler que le vin doit être consommé au cours des repas, donc être mélangé à la nourriture.

     

      

     


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